Éléonore Giraud nous entraîne dans un univers où l’ombre et la lumière sculptent des présences sensibles du 4 au 23 mai.

Architecte de formation devenue artiste peintre, dessinatrice et tatoueuse, elle développe depuis 2017 un art figuratif poétique, souvent monochrome, mêlant précision technique, mystère et émotion.

Travaillant le fusain, le pastel, la pierre noire ou l’acrylique, elle façonne ses œuvres sur un papier rugueux dont elle exploite chaque aspérité. Inspirée par le clair-obscur, elle joue de noirs profonds et de gris vibrants pour révéler des figures féminines élégantes et énigmatiques.

Entre apparition et effacement, ses personnages hérités d’un imaginaire fin XIXe – début XXe; évoluent dans des paysages où les frontières se floutent : terre et mer, enfance et âge adulte, rêve et réalité. Son travail explore ainsi la puissance des émotions et la mémoire sensible.